Secteur Psychologues du SNEPAP FSU
Header

Circulaire psychologues de la police nationale 2011

décembre 6th, 2016 | Publié par psysnepap dans Circulaires | Non classé - (Commentaires fermés sur Circulaire psychologues de la police nationale 2011)

Circulaire psychologues de la police nationale 2011

CADRE D »EMPLOI

Missions
Le psychologue de la police nationale étudie et traite, au travers d’une démarche professionnelle propre, les rapports réciproques entre la vie psychique et les comportements individuels et collectifs, afin de promouvoir l’autonomie de la personnalité et une meilleure adaptation professionnelle aux exigences et aux contraintes du travail des fonctionnaires de police. Pour ces derniers, dans les situations professionnelles potentiellement traumatisantes ou faisant liobjet d°un besoin de soutien, le psychologue oriente la demande vers le service de soutien psychologique opérationnel (S SPO) ou vers la structure appropriée.
Le psychologue peut collaborer a des recherches thématiques ou plus fondamentales concernant le recrutement, la formation ou l’activité du policier. En inteme ou en partenariat avec d’autres administrations ou entreprises et dans tous les domaines pouvant concemer son activité professionnelle, le psychologue peut participer à toute conférence ou débat lui permettant de mieux comiaïtre ou faire cormaître la police.
Il peut être amené a exercer des fonctions d’encadrement.
–  L“ensemble des missions dévolues aux psychologues, variables selon son périmètre d’affectation, s »‘exerce dans le respect à la fois de la déontologie de la profession et de la déontologie policière.
Le psychologue exerce ses missions au sein de 3 grands réseaux qui répondent à. des
besoins spécifiques.
1) Service de soutien psychologique opérationnel (SSPO)
Rattaché à la DRCPN/SDASAP, le SSPO est constitué de psychologues travaillant au sein de cellules de soutien implantées dans les SGAP et les SATP.
Le psychologue affecté en cellule de soutien a en charge les actions de soutien individuel ou collectif en faveur des personnels de police. Il peut assurer le soutien des personnels relevant du secrétariat général après accord préalable de la DRCPN.
Les actions post et péri traumatiques sollicitées par la hiérarchie, les fonctionnaires eux-mèmes ou leurs proches, sont réalisées selon les modalités techniques et spécifiques d’intervention d’urgence. Un accompagnement collectif ou individuel est proposé dans la durée si cela est nécessaire.
* Le dispositif de soutien psychologique fait l”objet d’une promotion permanente qui
s’effectue lors de séances d“information formelles ou informelles conduites dans l’ensemble
des services et commissariats, dans les écoles et centres de formation ainsi que lors des
permanences régulières mises en place dans les locaux des services de police.
En matière de prévention, la mission du psychologue est de mieux informer, repérer et
alerter pour limiter tout processus de décompensation préjudiciable au maintien de l’intégrité
physique et psychique et de l’opérationnalité professíomielle du policier.
2) Sous-direction de laformation et du développement des compétences
Le psychologue affecté a la DRCPN/SDFDC assure des missions de formation initiale et continue. Il participe au suivi des élèves et des stagiaires dans les structures de formation et est associé à leur évaluation. Il effectue également des missions de recherche, de conception, d’analyse et d expertise.

Dans toutes les structures de formation, le psychologue s’intègre à l’équipe pédagogique et est associé aux travaux d’organisation et de conception des actions de formation. Il est amené
a animer ou co-animer celles-ci sur des thèmes spécialisés relevant de son domaine de compétence. Il collabore a l’animation des équipes pédagogiques et participe à des stages de formation de formateurs ou d’appropriation de contenus spécifiques.
En matière de recrutement, le psychologue  participe, pour ce qui
relève de ses compétences techniques, à la sélection des candidats aux concours de la police nationale et des persomiels des services spécialisés. Il élabore et détermine les procédures et outils d’évaluation psychologique adaptés aux types de sélection, et tout particulièrement les batteries de tests. Il collabore à la définition des critères de sélection et a l’établissement de
profils de poste en liaison avec les services concernés. Il aide au recrutement des psychologues vacataires participant aux jurys, les forme et les encadre.
A la demande des chefs de service, le psychologue peut être associé à des analyses institutionnelles pour améliorer le fonctiomement des services et peut être également sollicité en tant que conseil.
‘ Il participe, en’ ‘collaboration avec le SSPO, au travail de diagnostic, de prévention, de conseil en management et gère les actions de formation autour des risques psycho-sociaux des services spécialisés, type police technique et scientifique ou d’autres services dans le cadre du plan de prévention des risques psycho-sociaux du ministère de l’intérieur et de l’outre mer.
Il concourt aux actions initiées par la DRCPN dans le cadre de l’accompagnement du parcours professionnel et la mobilité des fonctionnaires.
3) Direction centrale de la sécurité publiqne
_ Le psychologue affecté en commissariat intervient dans le cadre de l’exercice des missions des services de police en direction des victimes, des mis en cause et des policiers. Ses missions se situent en dehors de toute expertise judiciaire.
a. Interventions auprès des victimes
S’inscrivant dans la politique d’amélioration de l“accueil et de la prise en charge des victimes, le psychologue agit en support et en complémentarité de l’action policière en recevant et en orientant vers les structures appropriées les victimes de violences, notamment
intra familiales, et les personnes ayant vécu des situations traumatisantes. Il assure la gestion de la situation traumatique qui se présente a lui, sans pour autant en assurer le suivi dans le temps. Le psychologue participe au schéma départemental d’aide aux victimes, dont il constitue l°un des points d“entrée. Il travaille en concertation avec le bureau d“aíde aux victimes local et le correspondant départemental diaide aux victimes ainsi qu“avec Pintervenant social, le cas échéant.
b. Interventions auprès des mis en cause
Devant la nécessité de prévenir la réitération dans le domaine des violences, le psychologue a pour mission de recevoir l”auteur présumé afin de favoriser une prise de conscience de son comportement et de l’orienter vers une prise en charge par les acteurs du réseau médical, social et associatif du département. La rencontre entre le psychologue et la personne mise en cause, si elle y consent, s”organise en dehors de tout cadre procédural.
c. Interventions auprès des policiers et aide au management
Le psychologue contribue a la plus grande efficacité du service et a l’amélioration des pratiques professionnelles des fonctionnaires de police. A la demande des chefs de service, il peut ètre associé à des analyses institutionnelles pour améliorer le fonctionnement des services et peut être également sollicité en tant que conseil.
6 La prise en compte des besoins, la connaissance des mains courantes et des plaintes ainsi que l’observation des conditions d“accueil du public permettent de repérer les difficultés récurrentes ou les plus délicates a gérer. Il s’agit de proposer la mise en oeuvre d »actions de
formation correspondantes, notamment en travaillant avec les fonctionnaires des centres départementaux de stages et de formation ou les autres structures de formation, afin d“adapter les produits existants aux réalités et aux besoins locaux : victimologie, accueil, problématique des violences conjugales, gestion des conflits, mais aussi, amélioration de la gestion opérationnelle des services intervenant sur des phénomènes de violences. Il peut, a ce titre,
participer à des groupes de travail dans son champ de compétence.

Circulaire psychologues de la police nationale

http://sppn.free.fr/images_site/circulaire_310111.pdf

 

Circulaire du 22 novembre 2013 relative au « temps FIR » des psychologues PJJ

novembre 6th, 2016 | Publié par psysnepap dans Non classé - (Commentaires fermés sur Circulaire du 22 novembre 2013 relative au « temps FIR » des psychologues PJJ)

Circulaire du 22 novembre 2013 relative au cadre de travail des psychologues de la protection judiciaire de la jeunesse et à l’organisation des activités
dont la formation, information, recherche dit « temps FIR » NOR : JUSF1328461C

2.2 Les activités constitutives du temps formation, information, recherche « dit temps FIR »
Les activités spécifiques à la profession, constitutives du « temps FIR », sont nécessaires à l’élaboration, la réalisation et l’évaluation de l’action en psychologie clinique. Celles-ci sont autorisées dans les conditions fixées en annexe 3 dans la limite de deux jours par mois :
– une actualisation des connaissances concernant l’évolution des méthodes et l’information scientifique ;
– un travail d’évaluation et de discernement sur l’implication personnelle du psychologue, effectué par toute méthode spécifique librement choisie ;
– le maintien et le développement d’échanges professionnels avec l’ensemble de la profession au cours de rencontres institutionnelles, propres à la protection judiciaire de la jeunesse ou interinstitutionnelles entre pairs, dans un cadre identifié ;
– enfin, une participation au développement de la profession notamment par l’accueil de psychologues stagiaires de la protection judiciaire de la jeunesse ou des universités, leur tutorat et toute autre activité définie dans le cadre d’une convention signée avec l’organisme de formation concerné est favorisée avec une décharge de temps consacrée à cette activité à hauteur de 0,1 ETPT, soit une demi journée par semaine.
De principe, les activités de « temps FIR » complémentaires à celles relevant strictement de la prise en charge des mineurs (entretien, réunion de service et contribution au travail pluridisciplinaire, écrit professionnel) doivent être organisées en cohérence et complémentarité avec les besoins et nécessité du service et dans le respect du temps nécessaire au travail interdisciplinaire. Le temps consacré à ces activités est défini chaque année, sur une base hebdomadaire, bimensuelle ou mensuelle, dans le cadre d’un entretien spécifique entre le psychologue et son directeur de service, à partir de l’expression de ses besoins individuels et de son investissement dans les projets institutionnels identifiés au cours de l’entretien professionnel et formalisés dans ce cadre. Par ailleurs, au cas par cas, des activités non prévisibles annuellement peuvent être réalisées après accord du responsable d’unité éducative conformément aux orientations du directeur de service.
Un bilan est réalisé annuellement avec le responsable d’unité éducative sur l’utilisation de ce temps et de son apport pour sa pratique et sur la mise en oeuvre des missions. Ce rapport est communiqué au directeur de service. Ces temps de travail sont institutionnellement garantis par la présente circulaire afin que les psychologues disposent des moyens d’exercice adaptés aux besoins de la profession.  Toutefois, en cas de refus d’accorder ce temps de travail, l’agent peut introduire un recours gracieux ou un recours hiérarchique contre cette décision conformément aux voies de droit commun.

temps-fir-pjj-2013

Protégé : SONDAGE

mai 21st, 2013 | Publié par psysnepap dans Non classé - (Commentaires fermés sur Protégé : SONDAGE)

Cette publication est protégée par un mot de passe. Pour la voir, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

TAUBIRA (2013) «si on ne réfléchit pas à prévenir la récidive, on contribue à l’insécurité des Français»

février 17th, 2013 | Publié par psysnepap dans Non classé - (Commentaires fermés sur TAUBIRA (2013) «si on ne réfléchit pas à prévenir la récidive, on contribue à l’insécurité des Français»)

Christiane Taubira: «si on ne réfléchit pas à prévenir la récidive, on contribue à l’insécurité des Français»

A l’occasion de la conférence de consensus sur la prévention et la récidive à la Maison de la Chimie à Paris, Christiane Taubira était l’invitée de France Culture vendredi 15 janvier. La Garde des Sceaux a évoqué la future réforme de la justice pénale et la prévention de la récidive

MAESTRACCI (2013) Récidive : « Les peines alternatives à la prison sont de vraies peines »

février 8th, 2013 | Publié par psysnepap dans Non classé - (Commentaires fermés sur MAESTRACCI (2013) Récidive : « Les peines alternatives à la prison sont de vraies peines »)

Nicole Maestracci (04/02/2013) Récidive : « Les peines alternatives à la prison sont de vraies peines », (Article à voir sur Rue 89)

Extraits:

Nicole Maestracci est le visage de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, lancée en septembre par la ministre de la Justice. Pourtant, la magistrate rechigne à l’incarner. Elle dit « nous » et pas « je ». Précise, plusieurs fois, que ce n’est pas elle qui décide. Que si elle préside bien le comité d’organisation de la conférence, ce n’est pas son avis qui prévaut, mais celui du jury (…)

Certains pays, comme la Suède, prévoient des libérations conditionnelles systématiques. Là-bas, le condamné sort de toute façon aux deux tiers de la peine. L’évaluation ne sert pas à décider s’il doit sortir, mais à déterminer le contenu du suivi. La différence, c’est qu’en Suède, un conseiller d’insertion et de probation suit entre 25 et 35 cas par an. En France, c’est plutôt de 80 à 130 dossiers. Ce n’est pas tout à fait la même chose (…)

Quel bilan faites-vous des travaux de la conférence de consensus jusqu’à présent ?

Au départ, la conférence se heurtait à un certain scepticisme, parce que c’est une méthode très inhabituelle dans le monde judiciaire. C’était assez difficile à comprendre. Ce processus fait intervenir beaucoup de gens, c’est un pari sur l’intelligence collective et le croisement des regards.

Tous les professionnels avaient le souci de débattre et de contribuer, de trouver des solutions. Ils ont aussi exprimé un sentiment de perte de sens, due à l’impression de gérer des flux et à la surcharge de travail. Des magistrats et fonctionnaires nous ont dit : « A la fin de la journée, on ne sait plus ce qui est important et ce qui ne l’est pas ».

En France, on dispose de beaucoup de mesures, soit en pré-sentenciel (les réponses pénales apportées par le parquet), soit en post-sentenciel. Mais au fond, même si on peut avoir le sentiment que telle ou telle mesure est plus ou moins efficace, les connaissances des acteurs sont très empiriques. On ne dispose pratiquement d’aucune évaluation sur la prison ou sur les mesures alternatives en milieu ouvert.

 

L’importation de la conférence de consensus, issue du monde médical, dans le domaine de la justice, témoigne-t-elle d’une mutation de la répression vers le soin ?

J’y verrais plutôt l’idée que pour mener une politique pénale, on doit se fonder sur des données scientifiques, même s’il ne s’agit pas là de sciences dures mais de sciences humaines et sociales. Il y a toujours une part d’humain et d’émotion dans l’accompagnement de quelqu’un. Néanmoins, on a suffisamment de données aujourd’hui pour dire : ce n’est pas possible de continuer comme ça.

Aujourd’hui, tous les textes successifs ont rendu l’accès aux mesures d’aménagement plus difficile pour les récidivistes. Résultat, les récidivistes, qui sont les personnes les plus en risque de récidive, bénéficient le moins des mesures propres à réduire les risques. C’est une absurdité, une contradiction relevée par beaucoup des intervenants qu’on a entendus.

http://www.rue89.com/2013/02/04/recidive-les-peines-alternatives-la-prison-sont-de-vraies-peines-239076